27.3.05

Déjeuner, Caux janvier 1945

Sur le corridor souffle vivement,
Sur une voix assourdissant
Précipitons sur les marches
Déjeuner, ne soyons pas en retard

Dix minutes après le sonnerie,
On ferme les portes de nouveau
Punis, les retardataires
Privés, de déjeuner.

Ce déjeuner, le manquer
Sera un horrible faute
Il n’y avait comme cela
Ni à Bergen ni à Ritz de Paris !

J’attends devant la porte fermé,
Sur le corridor me suis précipité,
La sentinelle me regard sévère,
Qui aurait assez plus vite ?

Je gagne finalement,
La porte est déverrouillé
Bousculades sans regarde
Chacun est assis à sa place.

Et nous attendons, attendons, attendons,
Pourquoi ne viennent la distributrice ?
Son casserole n’est pas rempli ?
Elle aurait juste maintenant son bébé ?

Non, elle s’approche avec charme,
Avec petit portions et une grand gueule,
Elle discute là, pas loin de moi,
Pourquoi distribuer. Elle a de temps.

Enfin, elle en a assez
Et mon tour arrive aussi
La soupe serait merveilleux
S’il n’e serait pas tout brûlé.

On pousse la tasse à côté.
Attendons ce qui suit
Mais pour ne pas s’ennuyer
Monsieur Tiroler se saisit d’un papier.

Nous lit un ordonnance de deux heures
Avec sa voix REKED depuis jours
Les ordre étant tellement importants
Que ses cordes vocales diminuent.

A partir d’aujourd’hui,
Les bébés travaillent aussi
Les malades graves tireront des machines
Les mères allaittant tueront des porcs
Les pères allaittant casseront des pierres

Tous doivent travailler ici à Caux
En froid, boue, glace ou neige.
Il faut laborieux, bon
Sinon nous serons pas nourris.

Monsieur Toroler vient de finir
Le deuxième plat peut arriver
Ma ventre le réclame vivement
Autres ventres lui répondent.

Maintenant Monsieur Kertész se lève
Comme pour répondre à ma ventre vide
D’une voix faible, de plus en plus frêle
Il avait une chose important à faire

Il n’a pas pu venir hier travailler
Ni nettoyer les pommes de terre ni les couper
Donc tout le camp sera être puni
Et on m’a donné seulement de soupe à midi.

Pour que la punition soit pleine
Je ne reçois même pas de pomme ce jour-ci.
On retourne triste vers nos chambres
Et le soir, on serait tous morts de faim.

PS.
Au début, le camp de 1600 arrivait en trois groupes. Ils surveillait que certains ne puisse pas manger « sept fois ». Après le déjeuner, nous ne pouvions atteindre notre chambre qu’en traversant la cour, dans le neige et le froid.

Nous recevions abondamment du pommes de terre, mais cuite dans l’eau, celui nettoyé était utilisé pour la cuisine des officier et soldats, mais pour notre nourriture faible, d’après Hannunah, c’était toujours les nettoyeurs de pomme de terre qui était coupables !

Tiroleri déclamait toujours pendant les repas tout qui concernait le camp. Le thé, la soupe, etc. souvent brûlait, pendant que c’était les soldat qui faisaient la cuisine. Plus tard, ceux de notre camp ont mieux organisé tout, avec l’accord des autorités supérieurs.

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